C’est à Woody Allen que l’on doit cette petite phrase (le titre du billet) pleine de bon sens… Elle s’accorde parfaitement au livre que je vais vous présenter.
Ou comment devenir un parfait imbécile heureux. Mode d’emploi.
Comment je suis devenu stupide
Martin Page
Ed. France Loisirs (Le Dilettante), 2001
Résumé
Mon avis
A travers les pensées et les péripéties d’Antoine, l’auteur lâche quelques vérités, telles que « un être humain est si vaste et si riche qu’il n’y a pas plus grande vanité en cem onde que d’être trop sûr de soi face aux autres, face à l’inconnu et aux incertitudes que représente chacun », ou « c’est toujours soi que l’on corrompt le plus facilement ». De même, Martin Page reprend sa casquette d’anthropologue et repeint avec humour (et justesse!) notre environnement: l’ANPE devient « une salle climatisée aux phéromones de stress », les sportifs des salles de sport se changent en « galériens du muscle » obsédés par « la chirurgie de sueur »…
En bref, les incroyables et farfelues (un brin) aventures d’Antoine en quête du bonheur sont un pur moment de plaisir et de rires. Qui goûte au sarcasme, à l’humour (parfois jaune, noir, coloré en somme) et au second degré, trouvera son compte.
♥♥♥ Trois bonnes raisons de lire Comment je suis devenu stupide:
– Ces chroniques d’un imbécile heureux sont réjouissantes et offrent une lecture légère.
– L’humour et le rire, ça fait toujours beaucoup de bien (et en plus, ça muscle les abdos!).
– L’auto-dérision et la satire de notre société, ça ne fait pas de mal et ça remet les pendules à l’heure! Tout du moins, ça fait réfléchir…
Extrait (incipit du roman)
« IL AVAIT TOUJOURS SEMBLÉ à Antoine avoir l’âge des chiens. Quand il avait sept ans, il se sentait usé comme un homme de quarante-neuf ans ; à onze, il avait les désillusions d’un vieillard de soixante-dix-sept ans. Aujourd’hui, à vingt-cinq ans, espérant une vie un peu douce, Antoine prit la résolution de couvrir son cerveau du suaire de la stupidité. Il n’avait que trop souvent constaté que l’intelligence est le mot qui désigne des sottises bien construites et joliment prononcées, qu’elle est si dévoyée que l’on a souvent plus avantage à être bête qu’intellectuel assermenté. L’intelligence rend malheureux, solitaire, pauvre, quand le déguisement de l’intelligence offre une immortalité de papier journal et l’admiration de ceux qui croient en ce qu’ils lisent. »
Il est dans ma PAL et j’ai hésité à le lire cette semaine justement!
J’avais aussi beaucoup apprécié cette lecture. j’avoue, je suis une admiratrice de la plume de Martin Page, toujours très fine.
J’adore cette phrase de Woody Allen, il faudra que je la retienne pour la ressortir à mes élèves qui feront le guignol !
Ce livre a l’air très original, en tout cas, et m’intrigue beaucoup !
un tag pour toi demain sur mon blog… si tu veux bien!
j’avais bien aimé, mais sans plus :
http://sylire.over-blog.com/article-6838308.html
Je le note !
Moi aussi je le note! Il m’a l’air bien drôle 😉
J’avais bien aimé le lire aussi ! Une vraie lecture-détente !
Merci Marie (ou Mariel???? je ne sais jamais!)! je suis souvent passée à côté en allant à la f*** et je n’ai jamais osé l’acheter. Vu ton avis enthousiaste, la prochaine fois, je n’hésiterai pas!
Un peu de gaieté dans cet hiver tout gris ça ne devrait pas faire de mal !
Excellente cette phrase de Woody Allen !
Quant au livre, il a l’air plutôt sympa et surtout original !
Je note ce titre.
C’est un roman que j’ai envie de lire depuis un moment. Cette couverture est plus belle que celle du poche.
ah ah, belle lecture miss !!!! j’ai adoré ce livre en particulier , et cet auteur en général !
Mais tu vas me le prêter, hein! Je crois en plus que c’est justement l’auteur qui doit venir dans la classe de ma fille. Il a aussi écrit « conversation avec un gâteau au chocolat »!
Je ne connaissais pas cet auteur ! Mais j’adore tout ce que tu en dis ! Noté ! :))
Un roman léger, une bonne idée tiens 😉
ça m’a l’air bien jouissif !
Je note ce titre qui me plaira sûrement ; un peu d’humour et d’auto-dérision est toujours agréable !
ça me donne bien envie tout ça !!!
Je t’en conseille deux très différents : le recueil De la pluie, petit traité original de chroniques sur la pluie que l’auteur affectionne, absolument savoureux et de mauvaise foi :)); et le très
beau roman On s’habitue aux fins du monde.
Bonne lecture…
Mariel, pourrais-tu nous donner la réponse à la fameuse énigme postée chez moi?
;))
oui, c’est Peut être une histoire d’amour, c’est différent, mais j’ai aussi beaucoup aimé
Voilà,je viens de le terminer et je suis ravie par cette lecture,je me suis amusée.Sous couvert d’ironie, Martin Page dénonce pas mal de choses sur notre société! je vais poursuivre avec On
s’habitue aux fins du monde 😉
Ca me rappelle un peu la thématique de « des Fleurs pour Algernon », je te le conseille ce livre est superbe !
Hop, je l’ai terminé ! :))
Merci de m’avoir fait découvrir ce livre, Marie ! 😀 Un roman qui fait sourire, c’est toujours bon à prendre ! :))