Le dimanche, c’est poésie!
Comme je publie assez tard mon billet, j’ai cherché un poème sur « le soir ». J’espérais trouver dans mes vieux grimoires (et sur le net) un poème contemplatif, plein de bonheur et de sérénité face
au soleil couchant. Mais tous ceux que j’ai trouvés faisait du soir une métaphore de la mort, du passage vers l’au-delà… Comme je ne suis pas d’humeur maussade et triste, j’ai choisi un autre
thème!
Aujourd’hui, je vais donc partager avec vous un poème des plus classiques, des plus connus aussi. L’homme aux semelles de vent est de retour!
Je n’ai pas choisi ce poème au hasard. Le blog va en effet tourner au ralenti pendant quelques temps… Il y a du changement dans l’air! Ne m’en veuillez donc pas si je réponds tardivement
aux commentaires, si je visite vos blogs avec du retard (mon Google Reader affiche près de 200 billets postés et non lus! Je compte rattraper mon retard dès demain)… Mais revenez de temps
en temps!
# 6 – Dimanche en poésie
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Poursuivez votre voyage poétique en rendant visite à: Celsmoon. Edelwe, Mango, Emmyne, Paradoxale, Chrestomanci, Laurence … Ankya, Herisson08 ,Anjelica , Schneeweiss , George, Uhbnji, Fleur…
On ne se lasse jamais de ce poème!
Bon changement, bien mystérieux, alors!
je l’aime bien celui-ci, bien choisi! tu as des grimoires de poésie??:)
Lol! Nous avons eu la même idée d’illustration! Bon mercredi à toi!
Oh,un poème que j’avais appris il y a bien longtemps, au collège… Quel plaisir de le relire ! 🙂