Le dimanche, c’est poésie!
Et l’automne, c’est la pluie…
# 11 – Dimanche poétique
Il pleut. J’entends le bruit égal des eaux ;
Le feuillage, humble et que nul vent ne berce,
Se penche et brille en pleurant sous l’averse ;
Le deuil de l’air afflige les oiseaux.
La bourbe monte et trouble la fontaine,
Et le sentier montre à nu ses cailloux.
Le sable fume, embaume et devient roux ;
L’onde à grands flots le sillonne et l’entraîne.
Tout l’horizon n’est qu’un blême rideau ;
La vitre tinte et ruisselle de gouttes ;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d’eau.
Le long d’un mur, un chien morne à leur piste,
Trottent, mouillés, de grands boeufs en retard ;
La terre est boue et le ciel est brouillard ;
L’homme s’ennuie : oh ! que la pluie est triste !
Poursuivez votre voyage poétique en rendant visite à: Celsmoon. Edelwe, Mango, Emmyne, Paradoxale, Chrestomanci, Laurence … Ankya, Herisson08 ,Anjelica , Schneeweiss , George, Uhbnji, Fleur… Sur le blog de Celsmoon, vous trouverez la liste complète des « voyages
poétiques »…
La photo, plus encore que le poème, est saisissante !
La pluie est triste mais le poème est joli!
Je découvre aujourd’hui ton superbe blog, très esthétique, tout en douceur et y reviendrai avec plaisir !
Contente de te lire de nouveau!
Quelle photo ! Belle à couper le souffle !
Le poème, pourtant très chouette, se retrouve presque relégué à l’arrière-plan ! 🙂
Un magnifique poème 🙂
vraiment de circonstances!
j’aime beaucoup 🙂
je m’insurge, je m’insurge 🙂
en bonne fille du sud, l’automne, ce n’est pas toujours la pluie ou alors une pluie d’ors par terre et sur les toits…
Mais la poésie que tu as choisie est si belle que je vais la relire à haute voix pour que les mots tintent comme le cristal.
Merci de faire revivre ce grand poète que fut Sully Prudhomme.