Ni Nelligan, ni dimanche poétique aujourd’hui… mais une lecture commune avec Bladelor!
Ma grande soeur m’a si souvent parlé avec emphase du roman de Jack Kerouac, THE roman de la beat generation, que lorsque Bladelor l’a proposé en lecture commune, je n’ai pas hésité une seconde. C’était l’occasion de lire, enfin, Sur la route…
Sur la route
Jack Kerouac
Titre orig.: On the road
Première pub.: 1957
Trad. de l’anglais: Jacques Houbart
Ed. Gallimard, Coll. Folio (2009)
Résumé
Avis
Pour autant, je ne pourrai pas vous « discuter » plus longuement sur ce livre car je ne l’ai pas terminé. Je me suis accrochée jusqu’aux cent premières pages et j’ai abandonné. J’ai parcouru en diagonale le reste de l’oeuvre. Ce n’était sans doute pas le « bon moment » pour cette lecture. A l’instar de leur mode de vie, les personnages défilent, les bars, les filles… Tant et si bien que je n’ai pas réussi à « accrocher » au roman. J’y suis restée insensible et même l’extase des deux personnages principaux m’a laissée de marbre.
Pour autant, certains passages valent la lecture: la soif des grands espaces, l’envie de liberté et de fraternité (qui reste illusoire, ne nous leurrons pas, d’ailleurs Kerouac est mort de solitude et d’alcool à 47 ans)… Mais ces instants lyriques sont parasités par la « débauche » (oui, je suis sans doute vieux jeu, mais voilà, lire les aventures d’une bande de potes qui ne pensent qu’à « trouver » ou « partager » des filles, ça va un moment!).
Bref, ce n’était pas le bon moment pour moi. Mais je pense que j’y reviendrai… un jour.
Et dans les prochains mois, j’essaierai Les Clochards célestes qui figurent aussi sur ma PAL.
En attendant, je vais vite lire ce que Bladelor en a pensé (j’espère qu’elle a davantage apprécié cette lecture que moi).
Rectificatif: elle a aussi laissé tomber cette lecture… Comme quoi… Merci quand même pour cette lecture qui n’en fut pas vraiment une, mais ça arrive… 🙂
Deux extraits qui me plaisent bien et qui donnent une idée assez juste du ton du livre:
p.34 « Je m’éveillai quand le soleil se mit à rougeoyer; et ce fut la seule fois de ma vie qu’aussi nettement, moment étrange entre tous, je ne sus plus qui j’étais – j’étais loin de chez moi, obsédé et épuisé par le voyage. »
p.77 « – Nous passons notre vie dans l’espoir de la saisir une fois pour toutes.
– Non, non, non, cette idée est de la merde absolue et du chichi romantique à la Virginia Woolf. »
Ca a le mérite d’être clair! De toute façon, la couverture ne m’attirait absolument pas!
ah tu me fais peur, je l’ai mis sur la liste du challenge ABC 2010… en espérant qu’il me plaise plus qu’à toi !
Je l’ai noté mais je ne pense pas que ce soit le moment pour moi non plus de lire ce roman
100 pages c’est un exploit ! 😉 Pour ma part j’ai abandonné beaucoup plus tôt, ce livre ne m’a pas du tout intéressée, je me suis ennuyée dès le départ.
Kerouac m’a toujours effrayée pour son côté touffu, que j’ai du mal à surmonter dans mes lectures, si bien que je n’ai jamais essayé. A lire vos deux avis, je crois que je ne tenterai pas de sitôt
!
Je l’ai lu avec plaisir à l’adolescence, mais je ne pense pas que je pourrai le relire maintenant… cela ne dois plus avoir le même charme qu’à l’époque ! 😉
Je l’ai dans ma PAL celui là et j’avoue qu’il ne me tente pas trop ! Moi aussi je viens d’abandonner un livre (les vies privées de Pippa Lee) et je déteste cela. Quand ça ne veut pas, ça ne veut
pas et si on insiste (comme je l’ai fait d’abord) on perd des précieux jours et en plus on risque uen panne de lecture… A bientôt Marie
Un livre que j’ai le projet de lire depuis une éternité… et ce n’est pas ton billet qui va me le faire acquérir plus tôt !! 😀
je reviendrais lire tes impressions sur les clochards celestes
Et bien, ça ne donne pas envie de se lancer dans cette lecture ! 🙂
Mais pour être franche, je n’étais pas tentée même avant ton billet…
Ah zut ! Bon, voilà qui ne donne pas envie. 😉
Ce n’est pas la première fois que je lis des avis comme le tien pour ce livre là, donc je pense que je ne tenterai pas….
Je vais me fier à ton avis et attendre encore, je crois que nous avons à peu près la même approche de la littérature. Du reste, c’est un titre qui attends depuis longtemps sur la LAL, et je trouve
toujours prétexte pour ne pas le lire. J’ai bien peur d’être un peu hermétique à ce genre de livres. ça me fait penser à cet écrivain, Hunter S. Thompson (auteur de Las Vegas parano entre autres),
dont l’univers m’est totalement étranger et qui est pourtant encensé.
C’est un roman culte adoré au USA. Certaines rues à San Fransisco sont un hymne à Kerouac. Je ne l’ai jamais lu, jamais eu envie et ce n’est pas ton billet qui va me convaincre du contraire 😉
ça a été dur pour moi aussi!
Lu en diagonale en terminale. J’étais en pleine période « beatnik » à l’époque, je me devais donc de lire ce livre, que j’arborais fièrement et qui ne quittait jamais mon sac. J’avais pas accroché,
mais fallait bien que le lise, pour sauver les apparences. Je n’en garde pas de souvenirs très précis.
rencontre raté…dommage.
Pour moi, ce fut un roman fort qui a marqué mon adolescence. Faudrait que je le relise à l’occaz tiens !
voilà bien un ouvrage qui ne me tente pas beaucoup… je ne saurais te dire pourquoi…
Les livres abandonnés en cours de route, j’évite. D’autant plus que le sujet ne me tentait pas plus que ça !
je suis contente d’en rencontrer une autre qui ne l’a pas terminé! j’étais jeune (cherchons des excuses…), j’avais commencé le livre avec un grand enthousiasme… mais il m’est tombé des
mains!
je n’ai plus jamais retenté! 😦
^^
Une étoile pour la célébrité de l’auteur ?