Au XVIIe siècle, période Classique, la femme acquiert plus d’importance. Certains parlent même de « féminocentrisme ». On assiste en effet à l’émergence des salons souvent tenus par des femmes d’esprit et de lettres. Les femmes s’intéressent également de plus en plus aux sciences.
A côté de cette figure intellectuelle, se tient la figure conservatrice: l’Eglise et la Bourgeoisie attendent de la femme qu’elle tienne son rôle d’épouse et de ménagère. Nombre d’hommes ne prennent pas « le sexe faible » au sérieux.
Evolution, évolution…

Pour illustrer l’image de la femme du XVIIe siècle, quoi de mieux que Molière?
Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage:
A d’austères devoirs le rang de femme engage;
Et vous n’y montez pas, à ce que je prétends,
Pour être libertine et prendre du bon temps.
Votre sexe n’est là que pour la dépendance:
Du côté de la barbe est la toute-puissance.
Bien qu’on soit deux moitiés de la société,
Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité;
L’une est moitié suprême, et l’autre subalterne;
L’une en tout est soumise à l’autre, qui gouverne;
Et ce que le soldat, dans son devoir instruit,
Montre d’obéissance au chef qui le conduit,
Le valet à son maître, un enfant à son père,
A son supérieur le moindre petit frère,
N’approche point encor de la docilité,
Et de l’obéissance, et de l’humilité,
Et du profond respect où la femme doit être
Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître.L’Ecole des femmes, III, 2.
« Le jeudi, c’est citation! » est initié par Chiffonnette.
A propos des femmes:
– Maupassant
– la Bible
– l’Antiquité
– le Moyen Age, 1
– le Moyen Age, 2
– La Renaissance
Je suis bien aise de vivre à notre époque…
« du côté de la barbe est la toute puissance »… J’aime beaucoup l’extrait que tu as choisi, j’adore cette pièce ! 😉