Défi·Lectures documentaires, essais

L’art de l’essentiel – Challenge lecture

La chambre de mon Loulou, à ses 2 ans et demi, au réveil de ce qui aurait dû être la sieste... "Han! Le bazar!!! - mais non, c'est pas du bazar, c'est un chantier!" Tout est question de nuances...
La chambre de mon Loulou, à ses 2 ans et demi, au réveil de ce qui aurait dû être la sieste…
« Han! Le bazar!!!
– mais non, c’est pas du bazar, c’est un chantier! »
50 nuances de Bazar.

Qui n’a jamais pesté contre un bureau bordélique?
Qui n’a jamais éructé un « mais c’est Beyrouth ici »?
Qui n’a jamais eu envie de tout balancer? tout passer à la benne?

Bref, parfois, on se sent submergé, envahi. Parfois, on s’accommode parfaitement de son bazar.
Lors d’une émission sur Radio France, j’avais entendu un « psy » émettre l’hypothèse selon laquelle lorsque l’on est bien dans sa tête, on ne voit pas le bazar autour de soi. A l’inverse, lorsqu’on est confus ou qu’on a perdu sa sérénité, le bazar extérieur nous insupporte et on ressent alors le besoin de ranger, comme si cela pouvait nous aider à apaiser notre esprit.
Et je l’ai effectivement constaté… Et vous?

Dans tous les cas, sans qu’il y ait nécessairement « bazar » (le bazar reste une notion à définir: le bazar des uns n’est pas celui des autres… preuve ci-contre en image…), il convient de s’interroger sur nos possessions. On ne va refaire l’histoire, on convient tous que nous vivons une époque consommatrice, qu’on nous crée de plus en plus de besoins, etc. Aussi, le challenge lecture de ce mois permet-il d’ouvrir nos placards et de faire le tri…

art de essentiel L’art de l’essentiel
Dominique Loreau
Ed. J’ai lu, Coll. Bien-être
251 pages

Ce petit livre se divise en trois grandes parties. Dans la première, l’auteur explique en quoi se désencombrer est essentiel. Des murs « vides » (et non pas surchargés de bibelots poussiéreux rapportés de Bagnère-de-Bigorre ou hérités de Mémé) et des placards qui ne débordent pas apaisent l’esprit. Ce dernier n’étant pas « agressé » d’images ou autres attirails peut lâcher prise… et de là, laisse la sérénité ou le bonheur s’installer. (C’est une version « raccourci » de la première partie, je vous invite à la lire pour plus d’explications!)

La seconde partie prépare le lecteur au désencombrement. C’est pas le tout de dire que le « vide » c’est bien, encore faut-il être prêt. On a souvent la fâcheuse tendance à « garder » des choses: parce que ça servira bien un jour, ou parce que c’est un beau souvenir… L’idée n’est pas de se dépouiller de tout. Non, l’idée c’est de faire un tri: qu’est-ce que je veux garder? est-ce que j’en ai vraiment besoin? Par exemple, est-il besoin de garder les vieilles cartes postales écrites par les copines de CM1 dont on a totalement perdu la trace (et même le nom)? Est-il nécessaire de garder le ticket de concert de Muse de 2002? Pas bien… L’air de rien, les cartons pleins de lettres ou cartes postales encombrent vite un grenier… En bref, cette partie vous interroge: vous, que voulez-vous garder?

Avec la troisième partie, on passe à l’action. Pièce par pièce, objet par objet: de la déco au grenier, en passant par la paperasse (quels papiers conserver? et combien de temps?)… et ça fait vraiment du bien! On se rend compte qu’on accumule des choses sans même le réaliser… ou qu’on a des objets qui ne servent plus à rien… C’est vite le cas dans la cuisine! Mais à l’inverse de l’auteur, je préfère encore rester un peu encombrée dans ma cuisine. Par exemple, pour lui, il n’est pas utile d’avoir un robot électrique ou un batteur électrique… parce qu’avant, les femmes faisaient sans! Hum… oui, d’accord… mais ça n’existait pas et si les grands-mères de l’époque avaient pu en avoir un, elles auraient été sans doute bien contentes! Et puis, bon, à l’époque, on faisait tout, ok, mais les femmes ne cumulaient pas travail + maison… Alors, personnellement, je dis « vive les assistants culinaires électriques »! Et pourquoi se référer aux femmes spécialement quand il est question de cuisine? ne serait-ce pas un brin sexiste?
Pour la garde-robe, le tri régulier s’impose, c’est clair. Quand vous avez des doutes (je garde? je jette? mais si je regrette?), l’auteur propose des pistes: vous pouvez mettre de côté (pendant 6 mois par exemple) ce que vous pensez jeter, et en cas de regret, hop, vous ressortez vos affaires!
Inutile de tout jeter, il y a peut-être des vêtements ou objets que vous pouvez revendre? Les sites type Leboncoin, Vinted ou Videdressing ne sont plus à présenter, et il y a en a bien d’autres encore… Les vide-greniers aussi!
Vous pouvez aussi donner! Que ce soit dans les bennes textile ou à Emmaüs par exemple…

Au final, ce livre est plutôt bien fait et nous invite au grand nettoyage (nécessaire, 2 fois par an dans mon cas) de la maison. Si vous ne vous êtes encore jamais posé la question du tri et de son intérêt, ce livre est pour vous. En revanche, si vous vous êtes déjà renseigné là-dessus, alors passez votre chemin. Ce serait une impression de « déjà-lu » ou « déjà-entendu ».

Voici son sommaire:

Sommaire de "L'art de l'essentiel", D. Loreau
Sommaire de « L’art de l’essentiel », D. Loreau
Sommaire de "L'art de l'essentiel", D. Loreau
Sommaire de « L’art de l’essentiel », D. Loreau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je laisse le mot de la fin au Chat de Geluck:

Le Chat, de Geluck
Le Chat, de Geluck

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